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Chasse : la crispation de l’inexorable déclin

Épaulé par un pouvoir politique réactionnaire, le lobby de la chasse confine à la caricature du groupe de pression assiégé. Une constatation explique cette fièvre obsidionale et ce vertige du déclin qui les rend fous :
En 2013, la France devrait compter moins de un million de chasseurs. Or, ce nombre symbolique, ce seuil décisif signe la perte d’omnipotence d’un lobby habitué à dicter ses lois à une classe politique soumise. Aussi, le nombre des chasseurs en ce pays est soigneusement gardé secret.
Les propagandistes de la cygénécratie affirment, très mensongèrement, qu’il y aurait en 2010 un million trois cent mille chasseurs. Faux, car cette année-là, il y eut exactement 1203408 permis de chasser validés. 10% des chasseurs souscrivent plusieurs permis de chasser (bi-départementaux et nationaux, à la journée…). Dès lors, objectivement, il peut être retenu que la France comptait, l’an passé, 1050000 chasseurs. Ce monde vieillissant perd 2% d’adeptes par an. Ils seront moins d’un million dans deux ans !
Alors, les valets du lobby, au parlement, votent des lois, nullement normatives (ce qui constitue le propre d’une loi), mais affirmant que les « bons chasseurs protègent la biodiversité », que le législateur les aime et accepte de tracasser les opposants à la chasse, ces méchants réfractaires au magnifique loisir de mort.
Ainsi, les propositions de lois récentes, signées notamment par des députés de droite qui osent monter aux tribunes pour affirmer qu’ils œuvrent pour la défense animale, imposent des tirs de destructions d’animaux sauvages sur les propriétés privées appartenant aux amis des bêtes et aux défenseurs de la nature.
Cette année, le calamiteux pouvoir en place proposerait aux « lieutenants de louveteries » (cela existe encore), de défiler à Paris, le 14 juillet, entre les paras et la légion.
Dans le département de Meurthe-et-Moselle, une administration sous influence répond à des citoyens évolués, désireux de retirer leurs terrains du territoire de chasse d’une ACCA, qu’il leur faudrait posséder quarante hectares d’un seul tenant pour faire opposition. Il s’agit-là d’un grossier mensonge puisque l’article 422-10 du code de l’environnement permet désormais aux abolitionnistes de la chasse de placer leurs fonds en réserve écologique volontaire sans condition de superficie.
Menaces, tracasseries, tentatives d’intimidations des agents du lobby chasse, ces faits loin de faire renoncer à l’opposition, justifient pleinement une attitude de résistance à ces pression indignes d’un État impartial et démocratique.
Le pouvoir réactionnaire, cédant aux fantasmes des joyeux piégeurs, envisage d’autoriser le piégeage des belettes, petits carnivores de cent grammes, en voie de disparition, parfaitement incapables de nuire à quiconque.
Le pouvoir réactionnaire renonce à sauver les derniers ours de souche pyrénéenne pour satisfaire les pires ennemis de la biodiversité.
Dans le même temps, une indécente propagande, contraire aux faits, occupe les médias dépourvus de tout esprit critique face aux exactions des destructeurs de la nature.
Au fond, loin de nous affliger, ces outrances traduisent la fin d’un monde qui méconnaît les aspirations des contemporains. La vérité est que l’animal n’est pas une chose, un objet, une machine, et qu’il est indigne de faire de sa mort une activité récréationnelle. La vérité est que la chasse n’est pas un « art de vivre » mais bien un art de tuer.


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